• La Dame Blanche.

    La « Dame Blanche » est une légende que l'on retrouve dans beaucoup de pays, notamment la Slovaquie (Vieux Bratislava, Château de Bojnice) et bien entendu, en France.
    Les témoignages sont pratiquement unanimes sur les lieux où elle se situe, généralement au bord des routes ou près des virages dangereux.
    Cependant, son histoire reste quelque peu floue et de nombreuses versions de ce mythe sont plausibles.


    Origine de la Dame Blanche


    Il existe des dizaines de versions de son histoire, mais les plus connues mettent en cause un accident de voiture et l’assassinat d’une jeune femme près d’un château.


    Une jeune femme toute de blanc vêtue enterrée vivante.


    Détail :
    L'histoire se passe au XVIII siècle (en 1750 à peu près), pendant une nuit d'automne, en France.
    Elle aurait été enterrée vivante par ses frères car elle aurait déshonoré sa famille. Ce qu'elle a fait n'est mentionné nulle part et nous ne pouvons émettre que des suppositions.


    Deux gentilshommes, dont le rang élevé s'annonçait par l'élégance et la recherche de leur costume, sortirent de la voiture et firent descendre avec violence une jeune femme richement parée. Elle portait une robe de soie blanche, sa tête était couronnée de fleurs, un bouquet ornait son sein, tout indiquait une jeune fiancée qu'on va conduire à l'autel, mais sa chevelure était en désordre et ses yeux pleins de larmes, ses joues pâles, ses gestes suppliants annonçaient assez qu'elle était en proie à l'épouvante. Traînée plutôt que soutenue par ses conducteurs, quelquefois elle se débarrassait de leurs bras, se précipitait à leurs pieds, embrassait leurs genoux, les appelait ses frères et ses amis, et les suppliait en sanglotant de ne pas lui arracher la vie.
    Ce fut en vain, ses persécuteurs demeurèrent froids et inflexibles devant ses supplications désespérées, et loin de paraître ému, l'un d’eux la repoussa brutalement.

    « Mes frères, mes amis, oh! Je vous en supplie, ne me faites pas de mal.
    - Vos frères! Non, Madame, nous ne le sommes plus, vous avez cessé d'appartenir à la famille que vous déshonorez.
    - Au nom du ciel! Ne me tuez pas. Faut-il donc mourir si jeune! Au moment d'atteindre au bonheur ! Ah ! Que la mort est affreuse !
    - Il faut pourtant vous y résigner, Madame, les pleurs sont inutiles, votre heure est venue, vous allez mourir. »

    La fosse était creusée, les cavaliers firent signe à leurs gens, qui s'emparèrent de la jeune dame. L'infortunée se débattit longtemps dans les bras de ses bourreaux, mais malgré ses efforts désespérés, malgré ses supplications et ses larmes, elle fut jetée dans la fosse qu'on recouvrit précipitamment de terre pour étouffer ses derniers gémissements.

    Un braconnier qui avait vu la scène, caché dans un arbre, alla tout raconter à sa femme.
    Cette dernière lui adressa de nombreux reproches et l'accusa de lâcheté. Par la suite, elle voulut aller déterrer le corps mais c'est alors que le couple se rendit compte que s'ils se faisaient surprendre avec le cadavre de la jeune femme, ils seraient immédiatement accusés du crime.
    C'est pourquoi ils allèrent directement en parler à leur seigneur (rappel : Nous sommes en 1750, la féodalité est toujours de mise, de plus le château se trouvait sur les terres du dit seigneur.) .
    Ce dernier décida que l'on le guide jusqu'au lieu du crime afin d'offrir à la jeune femme décédée une sépulture décente, malheureusement les démarches et les préparatifs entrepris prirent beaucoup de temps et on ne commença à sortir le cadavre de terre qu'au début du jour.
    On commença à creuser et les regards exprimaient l'anxiété et l'horreur du moment.
    Lorsque le visage de la jeune femme apparut, elle ouvrit doucement les yeux, laissa échapper un long soupir puis ses yeux se refermèrent à jamais.
    Le seigneur (M. de Trécesson, selon les textes) fut très affligé par la vue de la morte, et il lui fit rendre les honneurs funèbres avec une pompe digne du rang qu'elle paraissait avoir occupé dans le monde.
    Par la suite il fit de nombreuses démarches pour trouver le nom de la jeune femme et qui étaient ses assassins mais ces recherches furent vaines.

    La cause de sa mise à mort est toujours inconnue.


    M. de Trécesson avait solennellement déposé dans la chapelle du château la robe nuptiale, le bouquet et la couronne de fleurs de la jeune et malheureuse fiancée qui restèrent sur l'autel, exposés à tous les regards, jusqu'à l'époque de la Révolution.


    Des années plus tard, on voulut la déterrer mais le magnifique cercueil orné du seau et d’enluminures n’abritait plus le corps de la Dame anonyme, cependant le voile transparent qui l’habillait était toujours là.

    Pourquoi erre-t-elle sur les routes ? Il est dit qu’elle demanderait son chemin aux voyageurs afin de retrouver celui qui lui retira la vie pour se venger.


    Et lorsqu’elle arrive sur le chemin où elle perdit la vie, le cri de douleur qu’elle ne put pousser jadis sort enfin et elle disparaît laissant les voyageurs terrifiés, à un sort qui ne dépend que d’eux. Aujourd’hui elle attend d’avoir enfin le courage de continuer le chemin qui dit-on la ramènera près de celui qui aurait dût profitai de son amour.


    © Ternel
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  • Commentaires

    1
    visiteur_msn
    Mardi 5 Juillet 2005 à 20:48
    il y a aussi la version de son mari qui la battait et qui la tu?c elle veut se venger de ts les hommes
    2
    ternel
    Mardi 5 Juillet 2005 à 22:53
    Si tu veux plus de renseignements sur les diff?ntes dames blanches qui existent, je te conseille d'aller voir les commentaires sur notre site (affili?u blog) ?ette adresse : http://xavier.webator.net/dotclear/index.php/2005/05/18/2-la-dame-blanche
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